Chronique de l'espérance (2005-2018) suivie de la Bonne confiture
Abbé Philbert Rigault
Régulièrement, le constat est dressé : nous vivons la fin d'une civilisation. Et les faits sont là, accablants, et confirmant le diagnostic. Face à cela, que convient-il de faire ? En prendre notre parti ? Nous lamenter ? Commencer à reconstruire en prenant pour outils les moyens qui précisément nous ont conduits à la présente situation ?
L'abbé Rigault, en un chapelet de courts mais judicieux chapitres, nous ramène à l'essentiel et nous exhorte à travailler, là où nous sommes, à la naissance d'une civilisation. Il parle en homme de Dieu et en homme d'expérience, fort d'une double sagesse : celle de la tradition catholique, celle de ses racines paysannes. Rien de grandiloquent dans sa démarche.
Il ne s'agit pas de vendre de ces faux espoirs qui émoussent les patiences, minent la persévérance, nous détournent de nos devoirs d'état et en fin de compte provoquent les plus froids désespoirs. Il s'agit tout simplement de nous remettre à l'école du « bon travail », de patiemment recouvrer tout ce que la technique et le rejet de l'ascèse nous ont fait désapprendre. C'est ainsi que la civilisation peut renaître et voit déjà le jour, là où les chrétiens œuvrent, dans le respect de l'ordre naturel et conformément à la loi de Dieu, à l'humble accomplissement de leur devoir quotidien.
Né le 30 septembre 1939 à Noirmoutier, et avant de répondre à l'appel de l'Eglise, l'abbé Philbert Rigault fut dessinateur industriel et constructeur de matériel agricole. Après avoir reçu l'habit religieux des mains du père Marziac, il entre au séminaire d'Ecône en 1990. Il y est ordonné le 29 juin 1995 et exerce son ministère comme aumônier auprès des religieuses dominicaines.
14 x 21 cm - 150 pages |