R.P. Joseph Barbedette
Pontmain est un gracieux petit village du Bas-Maine, perdu dans les terres, à la limite des trois provinces du Maine, de la Bretagne et de la Normandie. C'est un pays charmant légèrement ondulé, toujours vert.
C'est dans ce lieu où l'on priait avec tant de ferveur pour la France et pour la paix, sous la direction du saint curé Guérin, que le soir du 17 janvier 1871 - à un moment tragique de notre histoire - la Mère de Dieu apparut à sept petits enfants pour leur transmettre un message écrit en lettres d'or sur une grande banderole toute blanche :
« Mais priez, mes enfants,
Dieu vous exaucera en peu de temps.
Mon Fils se laisse toucher. »
Et onze jours plus tard, c'est la signature de l'armistice qui met fin à la pénible guerre de 1870.
Message de confiance, le message de Pontmain est aussi un message de sacrifice comme le prouve le grand crucifix tout rouge présenté par la Vierge aux petits voyants ; et c'est encore un message de foi, d'espérance, de charité, et par conséquent de paix. De plus en plus, « Notre-Dame de Pontmain », Vierge de l'Espérance et Vierge des angoisses nationales, sera invoquée sous le titre de Reine de la Paix.
« Sur les routes de Belgique, France... »
Chrétienté et tourisme (AGEP)
Un récit des apparitions comme rarement on a pu le lire, puisque c'est le récit de l'un des voyants, Joseph Barbedette. Devenu prêtre, il rédigea lui-même, dans les moindres détails, par obéissance, la vision du 17 janvier 1871. Une édition unique en son genre, illustrée de nombreuses représentations, gravures et photos de l'époque qui lui donnent un caractère « à l'ancienne » et en fait une relique précieuse et émouvante.
Présentation, choix des textes et illustrations : Joseph Dévé
114 pages - 15 x 18 cm - Editions Tequi |