 Jean de Viguerie
Préface de Philippe Pichot-Bravard
Il existe plusieurs façons d'aborder l'oeuvre de Jean de Viguerie : celle de l'histoire des idées, avec Les deux patries, ou via le chemin de l'autobiographie avec Le Passé ne meurt pas. Il en existe enfin une troisième à travers le conférencier.
Ceux qui eurent le privilège de l'entendre se remémorent toute la richesse de ses interventions, dans lesquelles on appréciait les ressorts de son oeuvre. À l'exception du texte sur la religion de Colbert, ces cinq portraits intellectuels furent des conférences : saint Benoît-Joseph Labre, figure ascétique et mystique, Mgr Cazaux, évêque combattant pour l'école libre, André Chénier, poète d'un siècle rationaliste, Montesquieu, précurseur de la « vertu » révolutionnaire.
Jean de Viguerie s'enregistrait avant de parler afin d'améliorer sa diction, maîtriser sa vitesse d'élocution ou aiguiser sa capacité à convaincre. L'auteur avait été marqué par l'art oratoire de René Benjamin, académicien des années 1920, qui nous a laissé de ses 1200 conférences petite livre très drôle : La Table et le verre d'eau .
Jean de Viguerie a développé toutes les palettes de l'histoire de ces XVIIe et XVIIIe siècles qu'il connaîssait bien. Ces textes sont autant de pépites inédites et posthumes du grand historien.
13 x 20 cm - 180 pages - Editions Via Romana
Sommaire :
1) Saint Benoît Labre et la sainteté au XVIIIe siècle
2) Colbert et le clergé, la religion de Colbert
3) Montesquieu, les Lumières et la Révolution
4) André Chénier, poète d'un siècle sans poésie
5) Mgr Cazaux (1897-1975), un combat pour Dieu et pour l'école libre |
